porte_de_la_fontSauveterre-de-guyenne, dont les remparts furent démantelés après 1814, conserve par bonheur l’ensemble de ses portes qui donnaient accès à la cité à ses quatre points cardinaux.

Les quatre portes furent bâties dans le premier quart du XIVé siècle.

Les portes de la ville, appelées portaux ou « portalais » restent généralement un ouvrage de défense assez rudimentaire établi selon des formes stéréotypées.

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La porte Saint Romain
Cette porte est attestée sous ce nom pour la première fois en 1401. Placée au débouché de la rue Saint-Romain, elle ouvrait à l’est de Sauveterre en direction de Saint-Romain et Monségur.

La porte Saubotte
elle ouvre à l’ouest de Sauveterre en direction de la Sauve, Créon, Bordeaux, Rauzan et donne intra-muros sur la rue Saubotte. C’est la mieux conservée des quatre portes puisqu’elle conserve encore 17 mètres d’élévation.

La porte Saint Leger
Située au nord de Sauveterre, elle ouvre sur la route de Saint-léger, de Blasimon et de Pellegrue. Partiellement, elle est de plan similaire à celle de Lafon.

La Portrerie
proprement dite accumule presque toujours les obstacles successifs d’une herse, d’un assomoir et une porte à vantaux.

porte_st_romLa herse
était une sorte de grille en fer qui en période d’insécurité était descendue par des fentes réalisées dans les parois afin de mieux interdire l’entrée.

La porte de La Font
qui donnait sur les abreuvoirs et les fontaines, située au sud de Sauveterre, elle ouvre sur la route de Saint-Macaire, la Réole et donne intra-muros sur la rue Lafon qui rejoignait directement la place de la république.